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vendredi 26 octobre 2012

LA MEMOIRE : COMMENT LA RENDRE INFAILLIBLE ?


Voici quelques  procédés mnémotechniques les plus efficaces qui vous serons utiles dans certaines situations.

Mémoriser un document : classez les infos par questions
Vous avez a enregistré un volumineux document, marche à suivre :
-ne vous jeter pas à corps perdu dans ce dossier : commencez par coucher sur le papier les quinze ou vingt questions que vous vous posez sur le sujet. Puis, armez-vous d’un crayon, entamez une lecture rapide. Dès qu’un élément de réponse à une question apparaît, soulignez-le. Relisez ensuite les paragraphes ainsi repérés pour vérifier qu’ils répondent bien à vos interrogations.
-organisez les informations que vous avez mises en relief sur une ou plusieurs fiches. Il s’agit de s’approprier les nouvelles données en les manipulant  soi-même. La méthode la plus efficace consiste à créer une arborescence. D’abord quelques branches pour les informations principales, qui se divisent-elles même en éléments plus détaillé (le mieux est de les ranger dans une structure qui vous soit familières.
-au final vous n’aurez plus qu’à mémorisez votre arborescence et quatre ou cinq noms au bout de chaque branche.
Sachez aussi qu’un organigramme se fixe mieux dans le cerveau qu’une liste, et qu’il en va de même pour un graphique par rapport à une série de chiffres. Pour terminer, relisez vos fiches, puis essayez de répondre de tête aux questions que vous vous posiez.

Parler en public : aidez-vous d’une « carte mentale »
Se passer de ses notes permet de regarder son public et de se déplacer en toute liberté : l’éloquence et le pouvoir de conviction en sont renforcés. Pour ce faire, rien ne vaut la technique de la carte mentale.
Elle consiste à dessiner un schéma où vous intégrez les mots-clés de votre discours, puis à le mémoriser. Ce schéma peut représenter les branches d’un arbre, un paysage ou les pièces de votre appartement que vous arpenterez selon un itinéraire bien précis. Le procédé est encore plus efficace si vous y ajoutez des symboles illustrant les idées à retenir (on se souvient beaucoup mieux des images que des idées.
Pendant votre allocution, visualisez mentalement votre dessin. Et pour que votre intervention soit parfaitement fluide le jour J, répétez, si possible, sur les lieux de votre speech. N’hésitez pas occuper l’espace, comme  le font les acteurs (les gestes et le décor de bons points de repère).
Et si malgré tout survient un trou de mémoire ? Surtout pas de panique : arrêtez vous, respirez, souriez, puis reprenez lentement voter dernière idée en la reformulant différemment. Bref, faites comme si vous marquiez une pause dans votre exposé pour vous assurer que toute l’assistance a bien suivi. Logiquement votre cerveau devra se débloquer. Sinon ? Développez une autre idée.

Apprendre une langue : mettez vous dans le bain
Contrairement à une idée répandue, on peut s’initier au mandarin ou devenir un crack en astronomie à n’importe quel âge.
-Imprégner son cerveau de tout ce qui est rapport avec le sujet. Plus une information entre par des canaux différents, plus elle a de chances de s’imprimer. Pour une langue étrangère, l’idéal est d’entretenir une correspondance régulière avec des personnes qui la parlent depuis leur naissance, de lire des journaux, de regarder des DVD en version originale sous-titré…
-le deuxième principe consiste à réviser régulièrement ce qu’on vous à enseigné. Mois de 24 heures après avoir appris quelque chose, 75% des informations ont disparus de votre cerveau. Pour limiter cette déperdition il faut réactiver vos souvenirs dix minutes après l’enregistrement de informations, puis 24 heures, une semaine, un mois, six mois, et un an après… c’est la seule façon de faire passer les données de la mémoire à court terme dans la mémoire à long terme. A chaque fois, cinq à dix minutes de piqure de rappel sont suffisantes.

Retenir des codes et des dates : donnez du sens aux chiffres
Rien de plus difficile que d’apprendre des listes de chiffres ou de mots s’ils n’évoquent rien pour vous. Utilisés depuis l’antiquité, des procédés mnémotechniques permettent de créer un lien (réel ou artificiel) entre des éléments nouveaux et d’autres qui vous sont familiers. Tout le monde connait le célèbre « Mais où est donc Ornicar ? » qui rassemble les conjonctions de coordination. Vous avez peut-être aussi appris à l’école la phrase « Mon vaisseau te mènera jeudi sur une nouvelle planète » : elle permet, grâce aux initiales de chaque mot, de retrouver les planètes du système solaire en allant de la plus proche à la plus éloignée du Soleil (de Mercure à Pluton). A vous d’inventer vos propres astuces.
Très astucieux aussi : le code inventé par un français au XIXe siècle, qui associe chaque chiffre à une consonne grâce à une astuce mnémotechnique.3=m car le chiffre une fois couché ressemble à la lettre, 5=l car en majuscule (L), cette lettre signifie 50 en chiffres romains, ou encore 0=z comme zéro. Etc. on peut ainsi transformer une date en une suite de lettres avec lesquelles on forme un nom plus facile à retenir. Exemple : la date de la défaite de Waterloo est 1815, ce qui donne pour 815 : f-t-l. Ces lettres évoquent le mot « fatal », qui résume bien l’événement. Pour retenir une suite de mots, racontez-vous une histoire. Si vous devez apprendre la liste de produits dont le prix a le plus augmenté en hypermarché (par exemple : « shampooing, fruits, biscottes, cire »), assemblez-les en une phrase fantaisiste. Ce qui peut donner : « Je me suis fait un shampooing aux fruits avant d’aller manger une biscotte sur la toile cirée de la cuisine. »

Se souvenir d’une tache : imaginez-vous en train de la faire
Votre chef vous presse de boucler votre dossier. Votre principal client vous harcèle et c’est votre anniversaire de mariage ce soir. Autant dire que vous n’avez pas intérêt à oublier des fleurs ! « Quand on trop de choses à faire dans une journée, il est fatal qu’on fasse l’impasse sur quelques-unes ». Comment penser à allez chez un fleuriste avant de rentrer chez vous, sachant que vous ne passerez pas devant la boutique ?
Dans la journée, prenez  un moment pour vous visualiser mentalement en train d’aller chez le fleuriste. Imaginez votre itinéraire : 100 mètres avant votre domicile vous tournez à gauche plutôt qu’à droite pour vous rendre chez le fleuriste. A l’embranchement, l’image sera activée automatiquement. » Autre option : pensez à la scène de reproches à laquelle vous aurez  droit encas d’oubli. Très efficace aussi…

Se rappeler d’un nom : associer-le à un détail physique
 Quand vous rencontrez une personne pour la première fois : serrez lui la main pendant près de trois secondes en regardant votre interlocuteur droit dans les yeux, demandez son nom et répétez à haute voix. En un mot il faut faire attention à toute personne dont vous faites la connaissance.
Une astuce est de retenir la forme du visage. Puis un détail : calvitie, des pommettes saillantes, cicatrice. On peut ajouter le rire, l’accent… Ces éléments constituent une aide précieuse pour faire entrer les caractères d’un individu dans votre ordinateur mental. Bien sur, plus vous prendrez le temps de discuter avec lui, plus ce sera facile. Il vous suffira ensuite, pour retrouver son nom et impression qu’il vous a faite, de vous remémorer le contexte dans lequel vous avez connaissance, les choses que vous vous êtes dites…
N’hésitez pas non plus à faire fonctionner votre imagination en vous aidant de la sonorité du nom et des caractéristiques physiques de la personne. Parfois c’est simple : monsieur Lenoir a les cheveux blancs, madame Appréti est « apprêtée ».
Pour les cas moins évidents, associez une image mentale au nom : imaginez un coin de verdure pour madame Verdu. Demandez-vous si le cinéaste Won Kar-Waï aime les monnaies asiatiques (won), les voitures (kar), et pourquoi ? (why). Chaque cas étant unique, il n’existe pas de moyen mnémotechnique pour tous les noms. Mais en s’adonnant régulièrement à cet exercice, on finit toujours par trouver un lien plus ou moins direct entre une personne et son patronyme. 

samedi 13 octobre 2012

LA RUMEUR : COMMENT L’EVITER OU LA TAIRE ?


Souvent lancée dans l’intention de nuire, la rumeur est ensuite colportée pour des raisons diverses : peur, jalousie, simple désir de paraître « au courant de tous les dossiers et dernières infos ». La rumeur peut ruiner une réputation, installe un climat détestable et avoir un effet dévastateur sur votre activité. Que vous soyez ou non directement  victime, voici ce que vous devez faire.
Refuser de vous prêtez au jeu et allumer des contre-feux.
Pour éviter de devenir un jour la cible, commencer par refuser de vous prêtez au jeu lorsque d’autres sont visés. Chaque fois que l’on vous glisse une confidence suspecte, adoptez un comportement intransigeant. Refreiner son ardeur avec des questions du type : « Qui te l’a dit ? As-tu vérifié cette nouvelle ? Pourquoi me l’annonces-tu à moi ?
Ce bref interrogatoire permet aussi, parfois, de remonter à la source. Si vous identifier le coupable, organisez une confrontation en tête à tête. Sans trahir votre source, dites-lui que vous savez qu’il propage des informations douteuses et qu’il ferait mieux d’arrêter.
D’une manière plus subtile, et tout aussi efficace, vous pouvez allumer des contre-feux. Vous réduisez les risques d’être victime d’une rumeur si vous avez l’habitude de communiquer fortement autour de vous. En toute occasion, prêchez le contraire de ce qui circule dans les couloirs, notamment auprès des bavards patentés. On insinue que vous avez des problèmes de santé ? Vanter vos exploits sportifs dans votre club ou groupe de sport. On prétend que vous avez des avec votre conjoint ? Raconter votre week-end en amoureux au bord de la mer. On dit que vous êtes fauché ? Vanter l’achat d’un autre terrain. Plus vous martèlerez vous-même des messages vous concernant, plus les personnes qui vous entourent seront tentées de penser dès qu’une médisance parviendra à leurs oreilles : c’est impossible, il nous l’aurait dit lui-même.
Repérez les lieux propices ragots et crevez l’abcès.
Si vous êtes le supérieur hiérarchique : dans l’entreprise dont vous tenez les rênes afin de tuer le ragot dans l’œuf, mieux vaut prendre les devants et noyauter les foyers de désinformation, c'est-à-dire les « lieux ou l’on cause ».
Le perron occupé par les fumeurs, la machine à café le restaurant d’entreprise sont autant de lieux propices à la diffusion d’une rumeur. Aménagez ces espaces de façon qu’ils se trouvent dans un endroit exposé, visible de tous, et n’invitant plus aux confidences. Placez, par exemple, la machine à café dans un couloir passant. Vous pouvez affecter les récalcitrants à des missions les obligeant à se déplacer fréquemment.
S’il est trop tard pour user de la seule prévention, si les médisances ou les fausses nouvelles se multiplient, il ne vous reste qu’une solution : démentir en bloc et ouvertement. Conformément à la rumeur « il n’ya jamais de fumer sans feu », la rumeur porte parfois une part de vérité. Mais une part seulement. A chaque étape de sa diffusion, elle enfle un peu plus. Mieux vaut alors réunir rapidement votre équipe ou entourage et crever l’abcès. Aborder franchement le sujet et revenez aux faits pour dégonfler le propos.
 

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