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jeudi 17 janvier 2013

MINESEC:AFFECTATION DES NOUVEAUX ENSEIGNANTS


     Il est souvent considérer que le problème des enseignants se réduit à un problème de nombres d’enseignants. S’il ne fait aucun doute qu’un grand nombre de pays ont des problèmes au niveau de l’offre d’enseignants, il existe des problèmes tout aussi importants au niveau de l’affectation des enseignants. Dans de nombreux pays, il existe des enseignants qualifiés au chômage dans les régions urbaines, alors que des postes restent vacants dans des zones rurales. Ce schéma d’excédents et de pénuries simultanés montre clairement que le problème des enseignants dans les écoles rurales ne pourra se résoudre en multipliant simplement le nombre des enseignants. Au Cameroun comme dans bon nombre de pays africains, nous constatons que les enseignants rechignent à aller enseigner dans les zones rurales. Tous préfèrent rester dans les villes. Pour résoudre ce problème nous pensons que :
Les candidats doivent  concourir à l’entrée de l’école normale à des postes dans les établissements : « concours pour poste d’affectation ».
L’idée est la suivante : avant le lancement du concours le ministère des enseignements secondaires doit déterminer à l’avance les établissements qui vont accueillir les nouvelles recrues dès leur sortie de l’école. Ensuite, le lancement du concours doit se faire en précisant dans quels établissements les candidats concourent. Ainsi, si un candidat est reçu, il sait à l’avance dans quel établissement il ira à sa sortie d’école. Par conséquent le problème d’affectation des nouveaux enseignants ne se posera plus.
      Et aller plus loin l’arrêté doit également préciser le nombre d’années minimum à passer dans la localité choisie. Ce nombre doit être fixe et identique pour tous.

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