Il est souvent considérer que le problème
des enseignants se réduit à un problème de nombres d’enseignants. S’il ne fait
aucun doute qu’un grand nombre de pays ont des problèmes au niveau de l’offre
d’enseignants, il existe des problèmes tout aussi importants au niveau de
l’affectation des enseignants. Dans de nombreux pays, il existe des enseignants
qualifiés au chômage dans les régions urbaines, alors que des postes restent
vacants dans des zones rurales. Ce schéma d’excédents et de pénuries simultanés
montre clairement que le problème des enseignants dans les écoles rurales ne pourra se résoudre en multipliant
simplement le nombre des enseignants. Au Cameroun comme dans bon nombre
de pays africains, nous constatons que les enseignants rechignent à aller
enseigner dans les zones rurales. Tous préfèrent rester dans les villes. Pour résoudre
ce problème nous pensons que :
Les candidats doivent concourir à l’entrée de l’école normale à des
postes dans les établissements : « concours pour poste d’affectation ».
L’idée est la
suivante : avant le lancement du concours le ministère des enseignements
secondaires doit déterminer à l’avance les établissements qui vont accueillir
les nouvelles recrues dès leur sortie de l’école. Ensuite, le lancement du
concours doit se faire en précisant dans quels établissements les candidats
concourent. Ainsi, si un candidat est reçu, il sait à l’avance dans quel
établissement il ira à sa sortie d’école. Par conséquent le problème d’affectation
des nouveaux enseignants ne se posera plus.
Et aller plus loin l’arrêté doit également préciser
le nombre d’années minimum à passer dans la localité choisie. Ce nombre doit être
fixe et identique pour tous.
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