Souvent lancée dans l’intention
de nuire, la rumeur est ensuite colportée pour des raisons diverses :
peur, jalousie, simple désir de paraître « au courant de tous les dossiers
et dernières infos ». La rumeur peut ruiner une réputation, installe un
climat détestable et avoir un effet dévastateur sur votre activité. Que vous
soyez ou non directement victime, voici
ce que vous devez faire.
Refuser de vous prêtez
au jeu et allumer des contre-feux.
Pour éviter de devenir
un jour la cible, commencer par refuser de vous prêtez au jeu lorsque d’autres
sont visés. Chaque fois que l’on vous glisse une confidence suspecte, adoptez
un comportement intransigeant. Refreiner son ardeur avec des questions du
type : « Qui te l’a dit ? As-tu vérifié cette nouvelle ?
Pourquoi me l’annonces-tu à moi ?
Ce bref
interrogatoire permet aussi, parfois, de remonter à la source. Si vous
identifier le coupable, organisez une confrontation en tête à tête. Sans trahir
votre source, dites-lui que vous savez qu’il propage des informations douteuses
et qu’il ferait mieux d’arrêter.
D’une manière
plus subtile, et tout aussi efficace, vous pouvez allumer des contre-feux. Vous
réduisez les risques d’être victime d’une rumeur si vous avez l’habitude de
communiquer fortement autour de vous. En toute occasion, prêchez le contraire
de ce qui circule dans les couloirs, notamment auprès des bavards patentés. On
insinue que vous avez des problèmes de santé ? Vanter vos exploits
sportifs dans votre club ou groupe de sport. On prétend que vous avez des avec
votre conjoint ? Raconter votre week-end en amoureux au bord de la mer. On
dit que vous êtes fauché ? Vanter l’achat d’un autre terrain. Plus vous martèlerez
vous-même des messages vous concernant, plus les personnes qui vous entourent seront
tentées de penser dès qu’une médisance parviendra à leurs oreilles : c’est
impossible, il nous l’aurait dit lui-même.
Repérez les lieux propices ragots et crevez l’abcès.
Si vous êtes le
supérieur hiérarchique : dans l’entreprise dont vous tenez les rênes afin
de tuer le ragot dans l’œuf, mieux vaut prendre les devants et noyauter les
foyers de désinformation, c'est-à-dire les « lieux ou l’on cause ».
Le perron occupé
par les fumeurs, la machine à café le restaurant d’entreprise sont autant de
lieux propices à la diffusion d’une rumeur. Aménagez ces espaces de façon
qu’ils se trouvent dans un endroit exposé, visible de tous, et n’invitant plus
aux confidences. Placez, par exemple, la machine à café dans un couloir passant.
Vous pouvez affecter les récalcitrants à des missions les obligeant à se
déplacer fréquemment.
S’il est trop
tard pour user de la seule prévention, si les médisances ou les fausses
nouvelles se multiplient, il ne vous reste qu’une solution : démentir en
bloc et ouvertement. Conformément à la rumeur « il n’ya jamais de
fumer sans feu », la rumeur porte parfois une part de vérité. Mais une
part seulement. A chaque étape de sa diffusion, elle enfle un peu plus. Mieux
vaut alors réunir rapidement votre équipe ou entourage et crever l’abcès.
Aborder franchement le sujet et revenez aux faits pour dégonfler le propos.
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