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mercredi 6 mars 2013

LE NEUROMARKETING : DANGER !


Le Neuromarketing : peut être définit comme l'étude des réactions du cerveau aux publicités, aux marques et aux messages qui font partie du paysage culturel. Il a pour but de pénétrer dans votre esprit pour connaître vos pensées et activer le bouton qui vous fera acheter.
A- Les origines du Neuromarketing.
Des études de marchés, aux stratégies en passant par le mix-marketing, tout a toujours tourné, pour les responsables du marketing, autour de deux obsessions : pénétrer dans votre esprit pour connaître vos pensées et activer le bouton qui vous fera acheter. Que dois-je faire pour que mon produit plaise, pour que ma marque reste gravée dans la mémoire des consommateurs et comment agir sur leur comportement d'achat ?
Au fil du temps, les traditionnelles recherches de marché, questionnaires, sondages, groupes de discussion ont montré leur limite. C'est bien connu que 80% à 90% des produits lancés sur le marché, échouent au cours de la première année. Pourtant, des études ont précédé leur lancement.
 Le Neuromarketing se sert et met en pratique les résultats des recherches qui sont expliqués dans les points qui suivent.
B – Lire dans les pensées pour un marketing efficace
Marcel Just (Center for Cognitive Brain Imaging, Carnegie Mellon University, Pittsburgh) et son équipe ont mis au point un logiciel capable de reconnaître des mots auxquels on pense sous IRM. Mots que l'ordinateur devine en regardant l'activité du cerveau.
Interrogé à ce sujet, le professeur Marcel Just aurait répondu : « Depuis quelques années, on utilise l'IRM pour identifier le contenu des pensées. Grâce à de nouveaux outils de traitement des données et des machines plus intelligentes, nous sommes capables d'établir un lien entre un schéma d'activité cérébrale et un certain type de pensée. Cela veut dire que quand nous pensons à une chaise, à une pomme, à un marteau, ou n'importe quel objet physique, il se passe des choses semblables dans nos cerveaux.
D'ici dix ou vingt ans, on n'aura plus besoin de l'IRM. L'activité électromagnétique du cerveau, sera détectée par de simples capteurs. On aura peut-être un petit matériel portatif, avec lequel on pourra voir ce qu'il se passe dans le cerveau d'un autre. Ce sera un peu comme un camp de nudisme mental. Je ne sais pas comment éviter que ce soit mal utilisé. C'est un nouveau savoir formidable. Ça peut sûrement être utilisé à des mauvaises fins. On s'inquiète à propos d'interrogatoires de police, du Neuromarketing, etc ... Bien sûr, on pourra l'utiliser pour de mauvaises raisons. Aujourd'hui, la coopération des gens est nécessaire. On doit faire exprès de penser à une pomme pour que ça marche. Mais au fil du temps, il faudra moins de coopération. Est-ce mauvais si chacun sait à quoi vous pensez ? Ce serait la fin de la vie privée. Au fur et à mesure que la science se développe, les possibilités de manipuler, en bien ou en mal, l'être humain sont absolument énormes. Je crois que nous pourrons modifier la race humaine. Voulons-nous créer une nouvelle espèce ? Je crois que nous en aurons les moyens.
»
C – Le Neuromarketing permet de  manipuler les consommateurs
La science avance et Daria Knoch, professeur au département de psychologie sociale et affective de l'université de Bâle, a réussi l'exploit de modifier le comportement d'un sujet. Cette scientifique de réputation internationale connaît de près les méandres du cortex préfrontal latéral, une zone qui joue un rôle important dans la prise de décision. Daria Knoch a mis au point une technique permettant de désactiver temporairement cette zone donc d'influencer directement votre comportement et vos décisions. Il s'agit de stimulations magnétiques, indolores et non invasives. Les impulsions pénètrent dans le cortex frontal et en neutralisent une petite zone.
Nos recherches démontrent clairement, explique Daria Knoch, nous l'avons constaté au travers de neuf études, que lorsque nous stimulons une zone bien précise sur la partie frontale du cerveau, les gens peuvent changer de comportement en devenant par exemple plus impulsifs, moins corrects. Et on peut agir aussi sur d'autres dimensions du comportement comme celui du consommateur face à produit.
C'est le propre du marketing et de la psychologie appliquée aux consommateurs que de l'influencer ou de le manipuler de le faire adopter des décisions qu'ils ne voulaient pas prendre.
Un petit conseil faites attention aux odeurs des produits, elles sont scientifiquement prouvées, dans les rayons des supermarchés. Très souvent, elles sont conçues de telle enseigne qu’elle influence directement la partie du cerveau susceptible de déclencher l’acte d’achat

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