Voici quelques procédés mnémotechniques les plus efficaces
qui vous serons utiles dans certaines situations.
Mémoriser un
document : classez les infos par questions
Vous avez a enregistré un
volumineux document, marche à suivre :
-ne vous jeter pas à corps perdu
dans ce dossier : commencez par coucher sur le papier les quinze ou vingt questions
que vous vous posez sur le sujet. Puis, armez-vous d’un crayon, entamez une
lecture rapide. Dès qu’un élément de réponse à une question apparaît,
soulignez-le. Relisez ensuite les paragraphes ainsi repérés pour vérifier
qu’ils répondent bien à vos interrogations.
-organisez les informations que
vous avez mises en relief sur une ou plusieurs fiches. Il s’agit de
s’approprier les nouvelles données en les manipulant soi-même. La méthode la plus efficace
consiste à créer une arborescence. D’abord quelques branches pour les
informations principales, qui se divisent-elles même en éléments plus détaillé
(le mieux est de les ranger dans une structure qui vous soit familières.
-au final vous n’aurez plus qu’à
mémorisez votre arborescence et quatre ou cinq noms au bout de chaque branche.
Sachez aussi qu’un organigramme
se fixe mieux dans le cerveau qu’une liste, et qu’il en va de même pour un
graphique par rapport à une série de chiffres. Pour terminer, relisez vos
fiches, puis essayez de répondre de tête aux questions que vous vous posiez.
Parler en public :
aidez-vous d’une « carte mentale »
Se passer de ses notes permet de
regarder son public et de se déplacer en toute liberté : l’éloquence et le
pouvoir de conviction en sont renforcés. Pour ce faire, rien ne vaut la
technique de la carte mentale.
Elle consiste à dessiner un
schéma où vous intégrez les mots-clés de votre discours, puis à le mémoriser.
Ce schéma peut représenter les branches d’un arbre, un paysage ou les pièces de
votre appartement que vous arpenterez selon un itinéraire bien précis. Le
procédé est encore plus efficace si vous y ajoutez des symboles illustrant les
idées à retenir (on se souvient beaucoup mieux des images que des idées.
Pendant votre allocution,
visualisez mentalement votre dessin. Et pour que votre intervention soit
parfaitement fluide le jour J, répétez, si possible, sur les lieux de votre
speech. N’hésitez pas occuper l’espace, comme
le font les acteurs (les gestes et le décor de bons points de repère).
Et si malgré tout survient un
trou de mémoire ? Surtout pas de panique : arrêtez vous, respirez,
souriez, puis reprenez lentement voter dernière idée en la reformulant différemment.
Bref, faites comme si vous marquiez une pause dans votre exposé pour vous
assurer que toute l’assistance a bien suivi. Logiquement votre cerveau devra se
débloquer. Sinon ? Développez une autre idée.
Apprendre une
langue : mettez vous dans le bain
Contrairement à une idée
répandue, on peut s’initier au mandarin ou devenir un crack en astronomie à n’importe
quel âge.
-Imprégner son cerveau de tout ce
qui est rapport avec le sujet. Plus une information entre par des canaux différents,
plus elle a de chances de s’imprimer. Pour une langue étrangère, l’idéal est
d’entretenir une correspondance régulière avec des personnes qui la parlent
depuis leur naissance, de lire des journaux, de regarder des DVD en version
originale sous-titré…
-le deuxième principe consiste à réviser
régulièrement ce qu’on vous à enseigné. Mois de 24 heures après avoir appris
quelque chose, 75% des informations ont disparus de votre cerveau. Pour limiter
cette déperdition il faut réactiver vos souvenirs dix minutes après l’enregistrement
de informations, puis 24 heures, une semaine, un mois, six mois, et un an
après… c’est la seule façon de faire passer les données de la mémoire à court
terme dans la mémoire à long terme. A chaque fois, cinq à dix minutes de piqure
de rappel sont suffisantes.