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mardi 14 août 2012

LA MEMOIRE : COMMENT LA RENDRE INFAILLIBLE ?-1


Voici quelques  procédés mnémotechniques les plus efficaces qui vous serons utiles dans certaines situations.
Mémoriser un document : classez les infos par questions
Vous avez a enregistré un volumineux document, marche à suivre :
-ne vous jeter pas à corps perdu dans ce dossier : commencez par coucher sur le papier les quinze ou vingt questions que vous vous posez sur le sujet. Puis, armez-vous d’un crayon, entamez une lecture rapide. Dès qu’un élément de réponse à une question apparaît, soulignez-le. Relisez ensuite les paragraphes ainsi repérés pour vérifier qu’ils répondent bien à vos interrogations.
-organisez les informations que vous avez mises en relief sur une ou plusieurs fiches. Il s’agit de s’approprier les nouvelles données en les manipulant  soi-même. La méthode la plus efficace consiste à créer une arborescence. D’abord quelques branches pour les informations principales, qui se divisent-elles même en éléments plus détaillé (le mieux est de les ranger dans une structure qui vous soit familières.
-au final vous n’aurez plus qu’à mémorisez votre arborescence et quatre ou cinq noms au bout de chaque branche.
Sachez aussi qu’un organigramme se fixe mieux dans le cerveau qu’une liste, et qu’il en va de même pour un graphique par rapport à une série de chiffres. Pour terminer, relisez vos fiches, puis essayez de répondre de tête aux questions que vous vous posiez.

Parler en public : aidez-vous d’une « carte mentale »
Se passer de ses notes permet de regarder son public et de se déplacer en toute liberté : l’éloquence et le pouvoir de conviction en sont renforcés. Pour ce faire, rien ne vaut la technique de la carte mentale.
Elle consiste à dessiner un schéma où vous intégrez les mots-clés de votre discours, puis à le mémoriser. Ce schéma peut représenter les branches d’un arbre, un paysage ou les pièces de votre appartement que vous arpenterez selon un itinéraire bien précis. Le procédé est encore plus efficace si vous y ajoutez des symboles illustrant les idées à retenir (on se souvient beaucoup mieux des images que des idées.
Pendant votre allocution, visualisez mentalement votre dessin. Et pour que votre intervention soit parfaitement fluide le jour J, répétez, si possible, sur les lieux de votre speech. N’hésitez pas occuper l’espace, comme  le font les acteurs (les gestes et le décor de bons points de repère).
Et si malgré tout survient un trou de mémoire ? Surtout pas de panique : arrêtez vous, respirez, souriez, puis reprenez lentement voter dernière idée en la reformulant différemment. Bref, faites comme si vous marquiez une pause dans votre exposé pour vous assurer que toute l’assistance a bien suivi. Logiquement votre cerveau devra se débloquer. Sinon ? Développez une autre idée.

Apprendre une langue : mettez vous dans le bain
Contrairement à une idée répandue, on peut s’initier au mandarin ou devenir un crack en astronomie à n’importe quel âge.
-Imprégner son cerveau de tout ce qui est rapport avec le sujet. Plus une information entre par des canaux différents, plus elle a de chances de s’imprimer. Pour une langue étrangère, l’idéal est d’entretenir une correspondance régulière avec des personnes qui la parlent depuis leur naissance, de lire des journaux, de regarder des DVD en version originale sous-titré…
-le deuxième principe consiste à réviser régulièrement ce qu’on vous à enseigné. Mois de 24 heures après avoir appris quelque chose, 75% des informations ont disparus de votre cerveau. Pour limiter cette déperdition il faut réactiver vos souvenirs dix minutes après l’enregistrement de informations, puis 24 heures, une semaine, un mois, six mois, et un an après… c’est la seule façon de faire passer les données de la mémoire à court terme dans la mémoire à long terme. A chaque fois, cinq à dix minutes de piqure de rappel sont suffisantes.

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